mercredi 25 novembre 2015

La cigarette, cette amie qui ne vous veut pas du bien.



4 ans. J'avais tenu 4 ans. Pas une seule cigarette. Je me suis arrêtée du jour au lendemain sans aucune aide ni substitut. Je m'étais juste dit tiens fais voir ce que ça fait si je fume pas aujourd'hui? Et puis j'ai recommencé le lendemain , le surlendemain, et un jour dans la rue je me suis entendue répondre à un passant qui me demandait une cigarette "non, je ne fume pas". Pas "j'essaie d'arrêter" ou "je ne fume plus". Juste "je ne fume pas". J'étais devenue une non fumeuse. J'étais capable de boire mon café du matin sereinement sans l'associer à la cigarette. Les apéros avec les potes se passaient aussi merveilleusement bien. J'étais sevrée. J'étais libre. Ca a duré 4 longues et belles années.
En avril de cette année, on m'a découvert une vilaine fissure sur l'astragale (les douleurs duraient depuis des mois), et je me suis retrouvée en arrêt maladie, avec comme injonction de marcher en béquilles dorénavant. Après avoir consulté la moitié du corps médical parisien, je me suis retrouvée bredouille avec la même conclusion à chaque fois: "Y'a rien à faire mademoiselle, c'est une des lésions les plus longues à guérir, armez vous de patience". Haha. Moi, patiente. Mais laisse-moi rire.
Rajoutons à ça une rupture en juin, et un déménagement. Voilà, nous y sommes. Nous voici réunis, ma solitude, ma non-vie sociale, mon chat et moi, dans mon 14m2. Et c'est comme ça que la cigarette, cette bitch, est revenue dans ma vie. Elle s'est manifestée d'abord sous forme d'idées: tiens, je suis bien là sur cette terrasse au soleil, avec une cigarette ça serait cool. Ou encore: mais quelle journée de merde!! Je fumerais bien une petite clope pour me calmer...
Je pense sincèrement que le principal carburant de cette envie a été l'ennui. Plus les jours passaient, plus l'envie montait. Les moments où je pensais à la cigarette se rapprochaient de plus en plus. Jusqu'à ce que l'idée ne me quitte plus.

Le 5 juillet, une amie organise un picnic dans un parc. Il fait beau, il fait chaud, on rigole, on est bien. Il faut que je fume. Je harcèle donc tout le monde, jusqu'à ce qu'une personne craque et me donne une cigarette. Que je vais garder bien au chaud jusqu'à chez moi. J'ai fumé la moitié tellement elle était dégueulasse. Pourtant, le lendemain , je suis partie m'acheter un paquet. J'ai fumé 10 cigarettes en 3 jours, et j'ai jeté le paquet. Parce qu'à la 10ème cigarette, je commençais à reprendre mes habitudes d'ex-fumeuse.

J'aurais pu en rester là, ça aurait pu n'être qu'un petit incident de parcours. Mais non. Le 27 juillet je pars rejoindre des amis à Hossegor pour cinq jours mémorables de vacances. Un soir, au bar près de la plage, on boit des coups dehors, on est bien. Je suis un peu pompette. Et je m'entends dire à un pote 'tiens fais voir ta clope'.
Au retour des vacances, j'arrête à nouveau. Pendant deux mois, je n'ai cessé de lutter contre mon envie de cigarette. Un jour je fume, j'arrête trois jours, et ainsi de suite. Seulement voilà. Les jours où je résistais, je me jetais sur la nourriture, alors que ce problème-là était censé être réglé (j'y reviendrai dans un futur article). J'ai même appelé Info Tabac Service. Ils sont plutôt compétents, mais je n'ai pas réussi, et j'ai lâché prise... Cette lutte me rendait malade, d'autant plus que je refusais de reprendre les kilos que j'avais perdus, et surtout de voir mes vieux démons resurgir.

J'ai donc décidé de reprendre la cigarette, sans tenter quoi que ce soit pour arrêter. Pour autant, je ne suis pas en paix avec moi-même (comme quand j'étais fumeuse autrefois). Je ne supporte pas l'odeur de tabac sur mes vêtements, et même si je fume à la fenêtre, ça ne change pas grand chose, mon appartement est imprégné de cette odeur horrible. A quoi ça sert de revenir de la laverie avec du linge qui sent bon la lessive si c'est pour sentir le tabac froid dès la première cigarette? L'argent jeté par les fenêtres, n'en parlons pas. Mais surtout, surtout ce qui me rend dingue, c'est que je suis esclave de cette drogue. Complètement dé-pen-dante. N'importe quelle émotion déclenche l'envie de fumer. Qu'elle soit positive ou négative. Tout est prétexte à fumer. J'ai fini de manger: je m'allume une clope. Je lis un bouquin: je fais une pause nicotine. Je déguste un verre de vin: je l'accompagne d'une cigarette. Je suis énervée: je fume. Je suis bien: je fume. Je déprime: je fume. Je m'ennuie: je fume. Je sors du ciné: vite, vite une clope.
Dernièrement je me suis même surprise à me dépêcher de finir de manger pour allumer ma cigarette. N'importe quoi!
Vous avez sans doute remarqué depuis quelques jours qu'il fait froid. Comme il est hors de question que je fume à l'intérieur (pauvre petit chat!), je continue de fumer à la fenêtre, en enfilant mon manteau, mon écharpe, mon bonnet et mes gants...ri-di-cule.
Lundi matin, pendant le combo habituel café-clope, je me rends compte que je ne bois mon café que pour fumer. J'en fume une deuxième, je me concentre sur chaque bouffée. Sur mes sensations. J'approche la cigarette de mes lèvres, mais je m'arrête en plein vol, je réfléchis, je me sonde de l'intérieur et je sens bien que je ne veux pas fumer, que mon corps ne veux pas fumer.

Nous sommes mercredi soir, je n'ai pas refumé depuis. Demain, j'ai de nouveau rendez-vous avec une tabacologue-nutritionniste de Tabac Info Service. J'ai aussi acheté des gommes Nicorette aux fruits. J'ai commencé un petit journal de bord dans lequel je note toutes mes sensations. Parce que je sais que ces sensations sont engendrées par des idées, des pensées, et qu'il suffirait que je change ces pensées pour me défaire de cette dépendance.
C'est vraiment pas facile, des fois j'aimerais lâcher prise, m'abandonner à la facilité et replonger. Pour vous faire un idée, imaginez que vous êtes dans le métro, en route vers la gare pour partir en vacances. Et d'un coup, vous réalisez que vous avez oublié votre billet de train/avion. Vous voyez cette montée d’adrénaline qui vous tord les boyaux en même pas une seconde? Et bien voilà. Voilà ce que je ressens quand j'ai une furieuse envie de fumer et que je me retiens. J'ai remarqué que quand l'envie devient urgente, je suspens involontairement ma respiration et je contracte mes abdos, je me recroqueville, comme si je recevais un coup de poing dans le ventre. Quand l'envie est vraiment trop forte et que je commence à fantasmer ma cigarette, que j'imagine les sensations me procureraient une bouffée, je respire un bon coup, j'enfouis ma tête dans mon écharpe qui sens bon la lessive, je mange (malheureusement), j'essaie de chasser les pensées dans ma tête, et je me souviens combien il est doux d'être délivré de cette drogue, combien il est agréable de se lover dans un petit salon de thé au chaud tandis que les fumeurs se gèlent les mimines en terrasse.

J'aimerais beaucoup que vous me racontiez votre expérience avec la cigarette!!

Je vous embrasse.

P.S: Maman, si tu me lis, sorry I lied! Don't be cruel.

jeudi 19 novembre 2015

Half Moon Run



C'était le 26 mars 2013. Déjà plus de deux ans. Comme le temps passe vite. Ma bande de copines et moi étions parties pour sautiller comme des hystériques  au rythme du banjo de Mumford and Sons au Trianon, incontestablement ma salle de concerts préférée. Après une première partie qui n'a pas retenu plus que ça mon attention, voilà que débarquent trois mecs sur scène. Je soupire. C'est que deux premières parties, c'est agaçant vous comprenez. Je suis venue voir Mumford and Sons, moi!
La lumière se fait. Un sourcil se lève. Le chanteur est tellement beau que c'en est indécent. A vue d’œil, un bon mètre quatre-vingt-dix, les cheveux dorés relevés en chignon approximativement étudié, le tout emballé dans un t-shirt noir oversize destroyed. Qui ne couvre pas grand chose. Pardonnez-moi je m'emporte. Du coup j'ouvre grand les yeux, et les oreilles. Des fois qu'il chante bien.
Ah, mes amis. Cette voix. Je ne pense pas avoir entendu, en toute objectivité (comment ça non?), une voix pareille. Envoûtante, chaude, sensuelle, ensorcelante, lascive, puissante, vibrante, sensuelle...ah mince je l'ai déjà dit. La musique? Audacieuse, inédite, aérienne. Une sorte de rock folk indé (même si je n'aime pas enfermer la musique dans des cases) d'une qualité rare. Les mélodies sont composées méticuleusement et le travail instrumental est monumental, on sent qu'ils se sont donnés corps et âmes dans leur musique. 
Inutile de vous dire que je me suis précipitée sur leur stand à la fin du concert pour acheter leur album Dark Eyes. J'ai même eu la chance de pouvoir le faire signer par les membres du groupe, qui se mêlaient tranquillement à la foule. Personne ne les avaient remarqués (mais ça, c'était avant!).
Cet album, je l'ai saigné comme on dit poliment. La première écoute n'a pas été transcendante si je veux être honnête. Mais j'ai continué à l'écouter en boucle, et au fur et à mesure s'est installée une sorte de familiarité entre la sonorité des chansons et mes oreilles néophytes. J'ai intégré chaque note, chaque infime variation de la voix de Devon, que j'attendais au tournant. Oui je l'appelle par son petit nom maintenant.
Quelques jours plus tard ils jouaient à la Défense, au festival Chorus. Il n'y avait pas énormément de monde. Tant mieux. Ca en faisait plus pour moi. Ah, mais laissez-moi, j'ai 15 ans à nouveau. Cette fois-ci c'est le vinyle de leur single Full Circle que j'achète, et que je tends fébrilement à Devon pour qu'il m'écrive Give up dessus, une de mes chansons préférées de cet album. Il était tellement mignon, il se sentait géné, il souriait (est-ce que je vous ai parlé de son sourire?): "No, I don't want you to give up!" Je me suis donc retrouvée avec un "Don't give up" stabiloté sur mon exemplaire.
Et comme on dit jamais deux sans trois, me voilà repartie avec une amie (la même qui me suit dans cette odyssée depuis le début) à leur concert à la Maroquinerie le 23 avril 2013. Une touuuute petite salle. Le bonheur. Ce fut un concert d'une rare intensité. Un pur émerveillement. Entre deux chansons, on entendait les gens leur jeter des I love you par-ci, des I love you more par là. Et quand la salle a commencé a chanter avec eux, Devon et Connie (guitare,clavier et harmonica) se lançaient des regards pétillants pleins de surprise, comme s'ils n'arrivaient pas à croire ce qu'il se passait. Cerise sur le gâteau, le groupe au complet nous a offert une chanson acoustique pour clore le concert. Ah oui j'ai oublié de vous dire, un quatrième musicien a rejoint le groupe en cours de route, pour s'installer au clavier et aux percus:Isaac, ou Bouclettes comme le dit mon amie avec un filet de bave de trois mètres de long.
Est ce qu'on peut dire jamais trois sans quatre? Haha. Retour à la case départ cette fois, pour un nouveau concert au Trianon le 15 novembre 2013. Cette fois-ci, ce sont eux les stars. Et ils se sont envolés. Spectaculairement. Le public les a portés jusqu'à la consécration.
Deux ans. Deux ans à se demander si ils allaient revenir avec un nouvel album. Parce qu'un groupe comme eux, ça ne peut pas en rester là. Et finalement, il tombe, comme un cadeau du ciel, Sun leads me on, le 23 octobre 2015. Je ne vous cache pas que j'ai eu peur. Parce que qu'est ce qu'on peut bien faire après un album comme Dark Eyes? Une pâle copie du premier opus? Où alors est-ce qu'ils allaient être complètement à côté de la plaque?
Je ne sais pas par où commencer. On va faire simple. Première chanson: Warmest Regards. Une claque. C'est doux, lascif, jouissif. Je suis assise en tailleur sur mon canapé, je ne bouge plus un orteil, j'attends fiévreusement la deuxième chanson. I Can't Figure Out What's Going On. Et c'est le cas de le dire. C'est à couper le souffle. Ca s'envole, ça s'énerve, ça swingue, bref, je vais bientôt inventer des mots et des adjectifs si ça continue. Troisième chanson: Consider Yourself. Helloooo les gars, où étiez-vous cachés pendant toutes ces années, loin de la scène musicale?! Hands In The Garden, on retombe dans la douceur langoureuse. La voix de Devon, c'est du miel je vous dis! I never thougt I could be so happy, Devon tu ne crois pas si bien dire. La suite: Turn Your Love ressemble un peu plus à leur premier album, mais comme d'habitude la chanson se transforme en chemin. Narrow Margins: On passe au niveau supérieur. J'ai l'impression de nager dans les eaux translucides d'une cascade, dans un pays qui n'existe pas. Sun Leads Me On: quelque chose a cédé en moi, je suis tellement submergée que je me laisse aller à pleurer silencieusement. It Works Itself Out me réveille un peu de mon hypnose, mais très vite je me retrouve emportée par les somptueuses percussions (hello Bouclettes!) et les notes magiques de Connie au clavier. Puis je me laisse bercer par la douceur énigmatique de Everybody Wants, portée par des envolées qui sont propres au groupe, un sourire bête accroché à mes lèvres. Petite interlude au piano de 54 secondes avec Throes, parce que trop d'émotions c'est dur à gérer à ce stade-là. Devil May Care: changement total de décors. Nous voici au pays de Bob Dylan, Connie sort son harmonica pour accompagner Devon qui réussit là un tour de maître, la chose n'était pas aisée. The Debt: je ferme les yeux. Ca tourbillonne, ça vole en éclats. Et je m'imagine des choses pas très catholiques. La faute à Devon, hein. Mais c'est la fin, et je sors de ma rêverie avec le clavier qui a un air des années 80 de Trust.
Je ne vous dirai pas combien de fois j'ai écouté cet album, ça dépasse l'entendement.
Ce que je peux vous dire, en revanche, c'est que je suis allée à leur concert au Trabendo le 4 novembre avec mon amie (celle qui bave quand Isaac est dans les parages - dit-elle alors qu'elle se transforme en groupie sanguinaire dès qu'elle aperçoit Devon). Ca vous étonne?
Je ne vais pas vous passer en revue le concert, qui était ma foi beaucoup trop court à mon goût, mais qui était une fois de plus chargé d'énergie et d'émotions. Ce qu'il y avait de nouveau, c'était cette assurance que le groupe a gagnée depuis leurs derniers concerts. Cela ne les dessert pas, cependant.
Je me souviendrai en particuliers de ce moment où Devon a commencé à se trémousser en se passant les mains dans les cheveux, mais je ne vous raconterai pas ce qu'il s'est passé en moi à ce moment. Non mais!
Est ce que je dois vous parler du moment où mon amie et moi les avons attendus une fois le Trabendo fermé devant leur car? Non je ne vais pas faire ça. Un peu de décence tout de même.
Bon et puis comme on n'en est plus à une fois près, nous allons retourner les voir à la Cigale le 11 mars 2016. C'est qu'on est presque intimes maintenant, Devon, Isaac, Connie, Dylan et moi (et ma copine, sinon je risque de me faire frapper).
Sur ce, je vous laisse et vous encourage à aller voir ce groupe Canadien sur scène, j'espère vous avoir donné envie (en toute objectivité bien sûr) d'en découvrir un peu plus sur eux, ils valent vraiment le détour.

Bisous!

mercredi 18 novembre 2015

Le théâtre c'est chiant qu'elle disait






Naaaan mais le théâtre c'est nul, c'est pour les vieux/bobos/intellos, et puis ces gens qui déclament leur texte en hurlant sur un ton dramatico-forcé, c'est pas possible. Nan vraiment le théâtre c'est trop chiant.
Et puis il y a eu la tragédie de vendredi 13, qui nous a tous emportés dans son sillage, remplissant nos cœurs d'effroi, de tristesse, de colère. Les médias nous ont plongés dans un état de psychose sans précédent. 
Alors quand une amie m'a proposé d'aller voir une pièce de théâtre, j'ai dit oui, sans réfléchir, parce qu'il fallait que je me sorte de cette paralysie qui m'avait complètement sonnée. Le Médecin malgré lui? Oui bon pourquoi pas ça me fera réviser mes classiques, je crois que je dormais en cours tellement ça me passionnait. 
Me voilà donc en chemin, je retrouve mon amie devant le théâtre le Lucernaire, à deux pas de Notre-Dame-des-champs. L'endroit ne manque pas de charme. Il y a même un café attenant au théâtre. Des gens sont attablés en terrasse, ils ont l'air détendus. Du coup je me détends un peu aussi. Je remarque que sur l'affiche du Médecin malgré lui, il y a écrit Los Angeles 1990. Tiens?
Une ouvreuse nous annonce le début de la pièce et nous accompagne dans une petite salle. Les comédiens sont déjà sur scène. Ils ne sont déjà plus des comédiens d'ailleurs à ce moment là, ils sont déjà leurs personnages, et ils sont bien en 1990, pas de doute là-dessus!
Voici donc un Sganarelle sorti tout droit d'un épisode des Dessous de Palm Beach, binouze à la main et Converses trouées aux pieds, qui s'amuse à tourmenter sa femme Martine, avec comme témoins une bande de clochards éméchés au rire bien gras. A ce moment-là je commence déjà à sourire.
Puis entre en scène Lucas (le mari de la nourrice du père de Lucinde. Comment ça vous n'avez rien compris? Ah vous aussi vous dormiez pendant le cours?), qui se met à balancer ses répliques dans un accent espagnol parfait tout en lissant sa coiffure gominée, et là, je ne tiens plus, j'explose de rire.
Les dialogues fusent et le niveau monte alors que la situation de ce pauvre Sganarelle devient de plus en plus ridicule. Entre les pas de salsa de la nourrice qui passe l'aspirateur, l'hystérie d'une Lucinde Britneyspearisée et les divagations avinées de Sganarelle , on frôle parfois le délire.  La mise en scène, drôle et audacieuse, est un vrai régal. Les énormes clins d’œil aux années 90 sont jouissifs et, si étrange que cela puisse paraître, se marient à merveille avec cette comédie classique du 17ème siècle.
A la fin de la pièce, je crois que j'avais mal aux abdos tellement j'avais ri. J'en ai presque oublié que j'étais au théâtre. Et cette fin!! Il fallait oser! Mais je ne voudrais pas tout vous dévoiler, je vous laisse quand même quelques éléments de surprise.
Pendant près d'une heure et demie, je me suis laissé porter par l’énergie de ces comédiens, par leur talent indiscutable et leur incroyable générosité. Et croyez-moi que donner de sa personne comme ils l'ont fait ce soir, c'est une des plus jolies choses que j'aie vue en ces temps si sombres.

Alors je vous en conjure, allez les voir au Théâtre le Lucernaire, ils jouent jusqu'au 10 janvier, vous en ressortirez le cœur léger.


Pour réserver votre place, c'est par ici!